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Fräulein Draussen

Le blog « Fräulein Draußen » (« Madame Nature ») se consacre aux grandes et aux petites aventures que chacun peut vivre au quotidien, qu’elles aient lieu sur une petite montagne locale ou à l’autre bout du monde. Il s’adresse aux passionnés de nature et aux amoureux de liberté, à toutes les personnes qui souhaitent voyager de façon indé­pendante et autonome, seules ou accom­pagnées. Randonnée, trek, voyages, road trips… Tous les sujets sont abordés avec beaucoup d’en­thou­siasme et une pincée de courage. Une lecture incon­tournable, qui s’adresse à tous les publics !

Fräulein Draussen,
Fräulein Draussen (« made­moiselle plein air ») a fait ses débuts en 2013. À l’époque, quel était votre posi­tion­nement par rapport aux blogs de voyage ? A-t-il changé depuis ?

« Fräulein Draussen a commencé comme un passe-temps, alors que j’étais salariée ; le blog est devenu mon occu­pation prin­cipale en 2016, mais pour mon plus grand plaisir, je n’ai pas réel­lement changé de façon de travailler au fil des années. Bien sûr, j’y consacre main­tenant beaucoup plus de temps pour créer des articles ou gérer ma présence sur les réseaux sociaux, et je suis beaucoup plus profes­sionnelle que je ne l’étais à mes débuts… Mais je n’ai jamais eu de mal à gérer mes contenus et mes médias de commu­ni­cation. Je suis libre de choisir des thèmes qui m’in­té­ressent person­nel­lement et qui inté­ressent mes lecteurs. Mon blog est majo­ri­tai­rement financé par des parte­naires publi­ci­taires, que je choisis avec soin pour assurer une cohérence avec mon style et mes contenus. »

Vous voyagez souvent dans des envi­ron­nements difficiles : vous avez sans doute déjà eu l’im­pression d’avoir épuisé toutes vos ressources (comme tout bon randonneur qui se respecte)… Quels sont vos conseils pour gérer une « situation de crise » ?

« S’asseoir, respirer un grand coup, manger une barre de chocolat… et recom­mencer autant de fois que nécessaire. On ne se rend pas compte des bienfaits d’une pause et d’une petite dose de chocolat ! Si ce n’est pas suffisant, il y a une règle d’or que j’ap­plique dans tous les aspects de la vie : ne pas paniquer, et essayer de considérer le problème de façon objective. Quel que soit l’en­vi­ron­nement, il faut aussi accepter le fait d’avoir des « mauvais jours ». Il pleut des cordes ? Le chemin est envahi par la végé­tation ? Votre famille vous manque ? Ce sont des choses qui arrivent. Ce sont souvent ces journées difficiles qui rendent la randonnée si satis­faisante et si excep­tionnelle, surtout dans les moments où l’on parvient à se dépasser et où la pluie laisse place au beau temps, au sens propre et figuré. En même temps, il faut savoir recon­naître ses limites et tirer les leçons qui s’im­posent. L’im­portant est d’abord de se lancer et de profiter de l’ex­pé­rience. »

Au cours de vos voyages, vous avez pu découvrir de nombreux pays, avec leurs paysages et leurs cultures. Quel est le secret d’une expé­rience de randonnée « feel good » ?

« Je me sens parti­cu­liè­rement à l’aise dans un lieu où les randonneurs, avec leurs grosses chaussures et leurs sacs à dos, ne sont pas des objets de curiosité. Je trouve que la relation avec les habitants et avec le pays lui-même prend une dimension beaucoup plus profonde. Prenons l’exemple de la Grande-Bretagne, que j’ai choisie pour ma première randonnée longue distance (1 500 km en 3 mois) : le « hill walking » et toutes les activités en plein air sont une véritable passion, très ancrée dans la société britannique. Cela se reflète dans les infra­structures, mais aussi dans les plus petits détails. Par exemple, j’ai séjourné dans un bed & breakfast où les proprié­taires, des septua­gé­naires très élégants, prenaient sans broncher les chaussures boueuses et malodo­rantes des randonneurs pour les fourrer de papier journal. Il y avait aussi des biscuits faits maison, ou une machine à café dans une grange au bord de la route pour les randonneurs fatigués. Ce sont ces petites attentions, typiques aussi aux États-Unis, qui font la magie du trail ! »

England - South West Coast Path

Mon excursion: South West Coast Path Ce chemin de randonnée balisé, figurant parmi les sentiers nationaux (National Trails), est le plus long de Grande-Bretagne.

Caractère:
Randonnée en bord de mer
Début de l’ex­cursion:
Minehead
Fin de l’ex­cursion:
South Haven Point
Durée:
1.248:00 Stunden
Équi­pement:
Matériel d’es­calade, équi­pement de camping, chaussures de randonnée légères

Le South West Coast Path est un sentier étroit et sinueux qui parcourt d’im­menses plages de sable fin et des falaises escarpées baignées par des vagues impé­tueuses. Situé sur la côte sud de l’An­gleterre, il s’étend sur 1 0141 km, ce qui en fait le plus long sentier de randonnée de Grande-Bretagne. C’est l’une de mes randonnées préférées : le sentier est bien balisé et n’est pas difficile tech­niquement. Par contre, il exige une excellente condition physique. Le dénivelé sur l’en­semble du parcours est tout de même de 35 000 mètres ! Le sentier est accessible tout au long de l’année, mais la meilleure période pour le découvrir est au printemps (mai – juin) ou en automne (septembre – octobre). Il est également possible d’ex­plorer le South West Coast Path lors d’une sortie à la journée ou au cours de randonnées de plusieurs jours.

Mes chaussures pour…